Lallis qui a pris ses fonctions en février 2023, après de 18 mois d’interruption des activités de cette commission, a indiqué que l’Europe était confrontée à un manque d’évaluation de l'ampleur des crimes de haine contre les musulmans.
Lallis a également souligné la nécessité de créer un réseau entre les pays de l'UE, pour collecter des données sur les incidents liés aux discours de haine et partager de bons modèles pour lutter contre ce problème.
À la fin de sa première année à la tête de cette commission, des progrès ont été réalisés pour atteindre l'ensemble de la communauté musulmane, reconnaître les discriminations auxquelles elle est confrontée et accroître la coopération entre les pays de l'UE.
Concernant la façon de traiter les attaques physiques ou verbales contre les musulmans, Lallis a indiqué que la personne agressée pouvait déposer une plainte dans les pays de l'Union européenne, la première autorité concernée à cet égard, étant l'Agence des droits fondamentaux de l'Union européenne.
Faisant référence aux outrages au Coran, l'année dernière, dans certains pays de l'Union européenne, elle a souligné qu’il s’agissait d’actions individuelles, inacceptables, en conflit avec les valeurs de l'Union européenne et reconnues par aucun des pays membres.