Les musulmans américains et turcs soutiennent les musulmanes indiennes dans leur combat pour l’hijab

10:51 - February 22, 2022
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Téhéran(IQNA)-Des musulmans indiens vivant aux États-Unis et en Turquie, se sont rassemblés pour protester contre l'interdiction de l’hijab dans les universités et les écoles du Karnataka en Inde.

Selon Al-Jazeera, le Conseil des musulmans indiens aux États-Unis, a organisé des rassemblements de protestation dans diverses villes du pays, contre l'interdiction aux étudiantes musulmanes indiennes de porter le hijab dans l'État indien du Karnataka.

Le conseil a publié plusieurs images de sit-in à Boston, Chicago et Dallas, auxquels participaient des militants de diverses nationalités.

Un groupe de militants de la société civile et de citoyens d'Istanbul s'est réuni devant le consulat indien avec des pancartes portant des slogans antiracistes, et a condamné l'interdiction de l’hijab aux étudiantes indiennes musulmanes du Karnataka.

La nouvelle de la mort d'un jeune musulman à la suite de tortures par la police indienne, a provoqué la colère des internautes sur les réseaux sociaux. Le hashtag #JusticeForZeeshanMalik (Justice pour Zishan Malik) circule depuis quelques heures sur les réseaux sociaux indiens, incitant les internautes à demander une enquête sur la mort de ce jeune musulman de 19 ans.

La police de Delhi avait arrêté Zishan Malik, le 20 novembre dernier, pour vol d’un paquet de cigarettes et l'avait envoyé en prison. Selon le média local « Maktoob Media », la police indienne n'a pas informé la famille des éventuelles poursuites judiciaires auxquelles le jeune homme allait faire face. Le rapport ajoute : « Lors d'un appel téléphonique d'un policier, la famille de Zishan a été informée que Zishan était malade et avait été transféré à l'hôpital, lorsque la famille du jeune homme est arrivée à l'hôpital, ils ont découvert qu'il était mort en prison, à la suite de tortures.

Des images partagées sur les réseaux sociaux, montrent des cicatrices, des ecchymoses et des points de suture sur une large plaie. La lettre ajoutait qu'un certain nombre de côtes et l'os de sa jambe, avaient également été brisés. Les membres de la famille ont nié le récit de la police et accusent les forces de police d'avoir torturé à mort, leur fils.

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